À l’occasion de la fête de la révolution 17 décembre, le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé d’accorder une grâce spéciale à 1 650 détenus.
Ainsi, quatre cent quinze prisonniers seront relaxés, indique la présidence de la République dans un communiqué.
Cette décision a été annoncée, lors d’une rencontre que le président de la République a eue, vendredi, au Palais de Carthage, avec la ministre de la justice, Leila Jaffel.
La rencontre a permis d’aborder la question des peines de substitution et du bracelet électronique qui peuvent constituer une peine privative de liberté en dehors de la prison, en plus du travail d’intérêt public.
Le chef de l’État a évoqué un ensemble de question, dont l’impératif de garantir l’égalité pour tous devant la justice, la poursuite de tous ceux qui transgressent la loi quel que soit leur poste ou leur richesse, affirmant que la purge du pays de tous ceux qui ont spolié ses ressources et ses potentialités et qui ont commis des exactions à son encontre ne peut être réalisée qu’à travers une justice équitable.
La rencontre a également permis d’examiner la question du temps judiciaire.
À cette occasion, le chef de l’État a estimé inadmissible que les affaires prennent une longueur devant la justice sans être tranchées.